Naissance de l’école Sainte-Thérèse
C’est en 1919 qu’est ouverte l’école privée de garçons dans les anciens locaux de l’école publique créée en 1845 au 12, rue du Général Duez et dirigée par messieurs Le Toquin et Percot.
En 1926, l’école, de quatre classes, est transférée dans la propriété de la Tour du Rocher suite à son acquisition par une société civile du Clergé Paroissial. Le pensionnat Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus s’installe dans le château, au cœur d’un parc et de ses charmilles, rue de la Becque, actuellement rue Jean-Baptiste Robert.
Sans tarder, l’école connaît un franc succès et dès 1936 il faut agrandir et construire un nouveau dortoir et une nouvelle classe.
La vie de l’école
Les élèves suivaient les cours préparatoires au brevet élémentaire, au certificat d’études libre et officiel et aux examens d’admission à la Joliverie.
Déjà une classe enfantine pour les garçons de 2 à 6 ans est ouverte, dans le parc, avec une entrée et une cour indépendantes.
Le pensionnat prodigue une éducation stricte et les élèves ne sortent qu’aux vacances. L’année scolaire est de 10 mois, d’octobre à fin juillet. Des vacances sont accordées au premier de l’an et à Pâques, plus deux ou trois jours, aux jours gras et à la Pentecôte.
Les bérets, les sarraus (blouses grises), les souliers et galoches sont de rigueur et la casquette de l’institution obligatoire le dimanche.
Toutefois, l’école accepte aussi les demi-pensionnaires et les externes. Les jeunes sébastiennais bénéficient de la gratuité totale (école, études et fournitures).
La guerre
En juin 1940, l’école est occupée. Pourtant, à la rentrée, elle ouvre ses portes et sous la direction de M. Fréour, libéré en novembre, la vie de l’école se poursuit.
De 1941 à 1943, les élèves sont de plus en plus nombreux – 84 pensionnaires sont inscrits.
Les 16 et 23 septembre 1943 : bombardements de Nantes. Il faut évacuer.
Un lieu de repli est trouvé ! La CHAUSSAIRE en Maine-et-Loire, dans une ancienne école publique.
Un an plus tard, le 7 juin 1944, Saint-Sébastien subit un terrible bombardement. L’école Sainte-Thérèse et le quartier qui l’entoure sont en ruines.
17 ans d’efforts sont anéantis.
L’école Sainte-Thérèse doit-elle disparaître ?
La colonie Notre-Dame du Moulin-Neuf dit Le Logis (actuellement Maison des Associations René Couillaud), située à 100 mètres de la Tour est endommagée mais les travaux les plus urgents sont entrepris. Le 11 décembre 1944, l’Institution Sainte-Thérèse ouvre dans ces locaux.
L’école regroupe plus de 200 élèves dont 60 pensionnaires. Le directeur André DOUAUD y exercera jusqu’en 1972 et sera remplacé par Jacques BAGUET.
Renaissance
Sainte-Thérèse est reconstruite en 1957 dans la propriété de la Tour et s’agrandit sous la direction des Frères de Saint Gabriel, l’internat étant maintenu encore quelques années à Moulin-Neuf.
Après la fusion avec l’école maternelle Notre-Dame de Toutes-Grâces, qui se situait près de l’église, en septembre 1995, l’école devient mixte.
Les bâtiments sont toujours gérés par l’OGEC et appartiennent à « la Providence ».
Les classes maternelles sont installées en septembre 1997 dans de nouveaux locaux. De 1989 à 2001, Michel GUERIN a succédé à Jacques BAGUET à la direction de l’école.
De 2001 à 2010, c’est Marie-Christine QUINET qui a dirigé l’établissement. En 2004, une salle polyvalente est construite.
Depuis septembre 2010, le Chef d’établissement est Gildas MARTINEAU. En septembre 2022, Cécile Merceron est le nouveau chef d’établissement .
Le 11 janvier 2013, un tableau représentant l’ancien pensionnat fondé en 1926 et détruit par les bombardements de 1944 a été inauguré. Ce tableau a été peint par Diana TAUBIN, une artiste argentino-espagnole.
Un article dans le journal.
L’école regroupe des élèves de la petite section au CM2, pour un effectif d’environ 410 élèves.